C'est un «cold case» qui était très, très froid. Un Américain a admis publiquement mardi l'agression suivie du meurtre d'un enfant de 11 ans en 1989, une affaire qui avait choqué les Etats-Unis et suscité une prise de conscience nationale vis-à-vis des «prédateurs sexuels».
Après avoir agressé sexuellement le garçon, Danny Heinrich a raconté avoir alors «paniqué». «J'ai sorti mon revolver, j'ai mis deux balles dans le chargeur, j'ai demandé à Jacob de se retourner», a-t-il poursuivi. Il a alors deux fois fait feu.
Les aveux négociés ont permis aux enquêteurs de retrouver la semaine dernière le corps de Jacob Wetterling, enterré dans un champ, presque 27 ans après sa disparition. Le meurtrier a relaté mardi en détails la dernière nuit de sa jeune victime, devant les deux parents de Jacob, a rapporté mardi le journal Minneapolis Star Tribune.
Le petit Jacob avait été enlevé le 22 octobre 1989 par un homme masqué et armé alors qu'il roulait à bicyclette à proximité de son domicile dans l'Etat du Minnesota, en compagnie de son frère et d'un de ses camarades. Cette disparition avait traumatisé des milliers de foyers américains, bien au-delà des frontières du Minnesota, et poussé de nombreux Etats ainsi que le Congrès à Washington à adopter dans les années 1990 des lois protégeant l'enfance et coordonnant davantage la lutte contre les délinquants sexuels.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article